La jolie côte Est thaïlandaise 

Loin des touristes

Depuis Koh Yao Noi, un bateau nous dépose au nord de Krabi et là c’est vraiment parti : ce soir, on ne sait pas où on sera, où on dormira. On choisit de passer sur une route, puis un chemin, qui serpente entre les merveilleux pitons rocheux de la région. Attention aux torticolis, le mot vertigineux prend tout son sens.

Montagnes de la région de Krabi
Montagnes de la région de Krabi

Pendant plusieurs jours, nous traversons la péninsule d’Ouest en Est pour rejoindre la côte. Nous sortons de la Thaïlande touristique vue à Phuket ou Koh Yao Noi. Nous évitons les grands axes et passons le plus souvent possible sur des petites routes traversant de petits villages. Nous passons beaucoup par des routes bétonnées très agréables que nous retrouverons tout au long de la côte. C’est vraiment à partir de ce moment là que je me rends vraiment compte que la Thaïlande c’est le pays du sourire. Des tas de gens nous sourient, les « hello » fusent de tous les côtés et les adultes sont à peine moins enthousiastes que les enfants à nous saluer. Les gens aiment que nous les saluons en retour et ils aiment encore plus quand on le fait en thaï « Sawat di kha ! » ou « Sawat di Khrap ! » pour Anthony. Nous ne croiserons pas un « Farang » (touriste blanc) pendant plus de 500 km.  Ce dépaysement ne nous facilite pas certaines tâches. Déjà, on aimerait communiquer beaucoup plus, au delà du simple « bonjour« , « merci« , « manger« , « boire« , mais le thaï est tellement différent de tout ce qu’on connaît que différencier les multiples tonalités est compliqué et lire un panneau est juste impossible. De plus, nous croisons très peu de gens qui parlent anglais et souvent ils connaissent peu de mots. Néanmoins, on se sort de n’importe quelle situation et ça nous amène quand même notre lot d’aventures. Si nous n’avons jamais eu de difficulté à trouver à manger car il y a toujours et dans n’importe quel village une petite échoppe qui sert à manger, c’est souvent la surprise, on ne sait pas toujours exactement ce qu’on commande. Pour dormir c’est plus compliqué car il n’y a quasiment pas d’hôtel là où nous passons. Vous allez me dire qu’on pourrait planter la tente mais nous sommes encore sur la fin de la période de la mousson et les hébérgements ne nous coûtent pas grand chose, quand on les trouve. Les Thaïlandais sont toujours prêts à nous aider malgré la barrière de la langue. Par exemple, nous sommes escortés plusieurs fois jusqu’à un hôtel, deux fois par la police et une fois par la femme de ménage d’une banque. À la fin de la journée, c’est le sprint final pour pouvoir suivre le scooter ! Plusieurs fois, ce sont des hôtels de passe : capotes, grand miroir, ambiance presque glauque mais propres et bon marché donc ça nous convient. Plusieurs Thaïlandais nous offrent des fruits tout au long du chemin, ça nous touche, pas besoin de parler la même langue pour comprendre la générosité.

Fruits offerts sur la route
Fruits offerts sur la route

On atteint les bords de mer sans encombre et nous remontons vers le nord, souvent sur des routes qui longent de belles et longues plages complétement préservées du tourisme. Notre chemin oscille entre bord de mer et routes dans les terres à travers champs de cocotiers, d’hévéas ou vaste cultures de crevettes. Il n’y a pas de route qui longe en continue toute la côte mais on ne se perd jamais, j’ai à mes côtés le meilleur lecteur de carte.

Côte thaïlandaise
Côte thaïlandaise

Un matin alors que nous faisons une pause pour reprendre des forces, un chien errant et sans doute malade (plaques de sang sur la tête et le corps), me lèche la jambe remplie de piqûres de moustique… L’horreur ! C’est peut-être le chien le plus répugnant qu’on ait vu jusqu’à présent. Oui, nos petits chemins, hors des sentiers battus, sont remplis de chiens errants, ou non, aggressifs ou pas…LE point négatif pour moi. Au début j’en avais très peur puis je me détends avec le temps, je me rends compte qu’essayer de fuir le plus vite possible ne fait que les exciter et qu’il vaut mieux, au contraire, s’arrêter et descendre du vélo. Revenons à ce chien qui a léché ma jambe. On ne sait pas trop quoi faire, il ne m’a pas mordu donc il ne faut peut être pas s’affoler. D’un autre coté la rage reste très présente dans cette partie du monde. Un peu plus loin, nous rencontrons Justine, une cyclo-voyageuse française, qui va dans la même direction que nous. Elle termine de me convaincre qu’un avis médical serait bienvenu et nous faisons la route ensemble jusqu’à Chumphon. À l’hôpital, un médecin décide finalement de me faire une injection pour la rage. Alors qu’une infirmière prend ma tension à l’aide d’une machine dans la salle d’attente, l’hymne national retentit et tout le monde se lève, sauf moi qui ait encore le bras coincé dans la machine. Anthony ne se prive pas d’un « Alexia, tu manques vraiment de respect là ».

Extrait du guide des Chiens errants en Asie du Sud-Est (à retrouver aux mêmes éditions que le guide des Meilleurs hors-pistes sous télésièges)

[Quelques soient les conditions, il est indispensable de toujours rester attentif car un chien errant peut surgir de n’importe où mais surtout de nulle part !

Un chien errant est seul ou en gang ; un gang de chien étant composé au minimum de 3 chiens. Il y a toujours un leader dans le gang qui va initier les aboiements à l’égard des cyclistes.

Lorsque vous apercevez un chien au loin, il y a plusieurs comportements possibles :

  1. Le chien est allongé sur la route, il vous voit arriver de loin, il est peu probable qu’il soit agressif, il fait bien trop chaud.
  2. Le chien marche le long de la route, il vous voit arriver de loin et ne s’arrête pas, il est peu probable qu’il soit agressif, il a mieux à faire.
  3. Le chien est aux aguets, il vous voit arriver de loin mais à un moment donné il tourne la tête, il est peu probable qu’il soit agressif, il a mieux à penser.
  4. Le chien est aux aguets, il vous voit arriver de loin et il vous fixe, attention à vous !

En fait, souvent les chiens aggressifs surgissent de nulle part comme dit plus haut. Dans ce cas, plusieurs actions sont à mener jusqu’à ce que cela cesse :

  1. Ralentissez ! Eh oui, on aurait plutôt envie de fuir mais ça ne fait que les exciter davantage.
  2. Sifflez un bon coup, bien fort, ça leur fait souvent peur ; faut-il encore savoir siffler correctement.
  3. Descendez du vélo en prenant soin de garder le vélo entre vous et le chien ; attention en cas de gang de chiens, on peut vite être encerclé. Ils ont souvent un mouvement de recul quand on s’arrête, on peut alors repartir tranquillement à pieds sur quelques mètres avant de remonter sur le vélo.
  4. Fixer le chien et tenter de l’impressionner avec une grosse voix « Ça suffit ! »
  5. Prendre une pierre ou un bâton : s’il n’y en a pas, c’est pas de chance…

Dans la majorité des cas, les étapes 1 et 2 suffisent, nous sommes rarement allés jusqu’à l’étape 5 et surtout nous n’avons jamais eu à jeter la pierre.

Souvent les chiens sont là où il y a des habitations (mais pas toujours alors attention) donc les habitants présents permettent souvent de calmer la situation.]

Nous passons un bon moment avec Justine qui voyage seule. C’est toujours intéressant d’échanger avec d’autres voyageurs sur nos impressions, les bons tuyaux, etc… Et puis cette histoire de chien nous a permis de manger au night market de Chumphon et de découvrir, grâce à elle, un dessert thaïlandais riche en calories à base d’œuf, de lait de coco et que sais-je… ?

Justine et Alexia à Chumphon
Justine et Alexia à Chumphon

Koh Tao, l’île de la tortue

Malgré le détour par l’hôpital, nous arrivons à respecter notre plan initial qui était de prendre un ferry de nuit pour l’île de Koh Tao avec un départ à 23 heures. Nous arrivons à 5 heures du matin, un peu fatigués même si on n’a pas trop mal dormi finalement. Il fait encore nuit sur l’île mais rapidement, vers 6 heures, les rues sont déjà occupées de locaux qui travaillent pendant que les touristes dorment encore.

Koh Tao
Koh Tao

A Koh Tao, nous cherchions à nous reposer, profiter des spots de snorkeling et rapidement Anthony se décide à passer son premier niveau de plongée. C’est donc 5 jours que nous passerons sur cette île entre plages, piscine (ouais on s’est fait plaisir), massage (ouais on s’est encore fait plaisir), mer, un peu de randonnée, vélo sur des pentes qui défient la loi de la gravité et belles rencontres. Je laisse Anthony prendre le relais pour vous relater ses impressions de plongées.

À l’origine, je ne voulais pas spécialement passer un niveau de plongée et je ne pensais faire qu’une ou deux plongées. Mais en voyant les photos sous-marines mises en avant dans le guide de Koh Tao, j’ai commencé par y réfléchir et les tarifs pratiqués par les écoles de plongée ont fini par me convaincre. Il faut dire que la plongée à Koh Tao est vraiment abordable. L’intérêt d’avoir un certificat de plongée est de pouvoir faire des plongées plus intéressantes que de simples baptêmes initiatiques qui sont limités en général à 6 mètres de profondeur. Si les premières plongées du cours étaient sympas mais principalement faites d’exercices et avec des fonds marins assez proches de ce que j’avais déjà pu voir, l’une des dernières plongées à 18 mètres a vraiment été extraordinaire. Contrairement aux autres spots autour de l’île, celui nommé Chumphon, un peu plus éloigné de Koh Tao, a une grande visibilité dans une ambiance « grand bleu ». En sautant dans l’eau, je suis entouré de planctons de la taille d’une grosse prune et j’aperçois les bulles des plongeurs plus bas qui transforment la mer en jacuzzi. Malgré de nombreux bateaux autour du pinnacle, une fois sous l’eau il y a beaucoup d’espace et je ne suis absolument pas géné par les autres plongeurs.

Le spot est un énorme rocher situé à une trentaine de mètres de profondeur et dont le sommet arrive une quinzaine de mètres sous la surface. Lors de la descente, je ne ressens pas les effets de la profondeur et si je ne surveille pas la montre de plongée, j’ai vite fait de me retrouver tout au fond. Régis, notre instructeur, nous a prévenu de faire attention à ne pas descendre trop profond et que chaque mètre en dessous des 18 mètres lui offre automatiquement une bière. Et des distractions, il y en a tout autour du rocher : des mérous géants, des bancs de poissons, des marqueraux, des thons et surtout le rocher abrite de magnifiques coraux et les espèces qui vont avec, dont la fameuse symbiose poisson clown/anémone. J’aurais beaucoup de mal à retranscrire la beauté de cette plongée mais elle m’a vraiment donné envie d’en faire d’autres de cette qualité. Avec l’Open Water en poche, je pourrai maintenant plonger partout dans le monde jusqu’à 18 mètres et cela m’ouvre de nouvelles perspectives pour la fin de mon voyage en Asie où je serai sans Alexia. Wait and see

Sur le bateau de plongée à Koh Tao
Sur le bateau de plongée à Koh Tao

Entre temples et nature

Après l’île, nos journées de vélos reprennent et sont souvent ponctuées de visites de points d’intérêts près de notre itinéraire : temples, grottes, points de vues…

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Nous croisons ainsi le Big Buddha que vous pouvez admirer dans cette petite vidéo :

Un jour, alors que nous visitons un temple dans une grotte (2 en 1) un moine nous invite à rester dormir au temple. Il est 17 heures et nous acceptons volontiers. Le moine, qui parle exclusivement à Anthony, explique brièvement l’organistation des locaux du temple, nous montre l’endroit où l’on peut dormir et se laver et nous demande de respecter la séparation des corps dans ce lieu sain. Les moines ne mangent que le matin mais quelqu’un nous cuisine un plat pour le dîner. Après une toilette de chat, on se retrouve à 19h30 dans la tente, lumières éteintes. Deux femmes dorment à même le sol dans la même salle que nous mais nous avons préféré mettre la tente à cause des moustiques. Le moine nous a prévenu, à 4 heures du matin, on entendra le gong, ça sera l’heure de la prière et de la médiation pour eux, pas étonnant qu’ils se couchent aussi tôt. C’est effectivement un curieux spectacle sonore auquel nous assistons dans la nuit : pendant que le gong retentit, la quinzaine de chiens présente sur le site hurle en cœur comme pour accompagner la marche des moines vers le temple. Le lendemain, nous avons l’occasion de parler avec William, un australien et moine, qui vit depuis trois ans dans ce monastère. Parce que nous posons des questions sur le bouddhisme, il prend le temps de nous répondre. Sans cette démarche de notre part, il n’aurait pas eu le droit de nous parler de sa religion. C’est une conversation très interessante qui nous permet de mieux comprendre le bouddhisme et le rapport qu’ont les thaïlandais avec cette religion.

Nuit au temple
Nuit au temple

Plus loin, nous faisons escale dans le parc national de Khao Sam Roi Yot. D’imposantes montagnes changent le paysage plutôt plat qu’on avait l’habitude de voir ces derniers jours. Nous dormons dans un village de pêcheurs dans lequel on ne parvient pas à trouver un endroit pour manger car il est tard mais où on se fait inviter par des thaïlandais bien sympathiques. Pendant notre jour de repos, nous visitons la grotte Phraya Nakhon et la belle plage de Laem Sala.

Grotte de Phraya Nakhon
Grotte de Phraya Nakhon

Un autre moyen de transport

A Cha-Am, nous sommes hébergés par Paul et Natt, des Warmshowers qui ont construit une maison originale à partir de containers. Ce soir-là est particulier, la mort du roi de Thaïlande est annoncée, et Natt est particulièrement affectée. L’échange est bref mais amical et nous collectons des conseils pour la suite de l’itinéraire que nous allons faire en train.

Pour éviter une étape trop longue et probablement ennuyeuse, nous décidons d’aller en train jusqu’aux marchés flottants de la banlieue de Bangkok. Nous avions déjà prévu d’éviter la banlieue de la capitale et ses embouteillages en prenant le train.

Nous sommes installés dans un wagon dédié aux gros bagages dans lequel nous rencontrons trois cyclo-voyageurs thaïlandais. Ils nous expliquent qu’ils reviennent d’une mission de deux semaines pendant laquelle ils ont été dans la campagne proche de Chumphon avec du matériel pour réparer les vélos des enfants. Nous passons un très bon moment en leur compagnie, ils nous offrent même du riz, des brochettes et des bananes ! Ils sont aussi très intéressés par nos vélos et la chambre à air accrochée à l’arrière de mon vélo n’échappe pas à l’un d’eux. J’ai crevé il y a deux jours et nous n’avons pas encore pris le temps de la réparer. Il nous regarde avec un air interrogateur et nous lui faisons comprendre qu’elle est HS. Sans nous laisser le choix, il sort ses outils et la répare dans le train !

Atelier de réparation de chambre à air dans le train vers Ratchaburi
Atelier de réparation de chambre à air dans le train vers Ratchaburi

Marchés flottants

Anthony adore les marchés, impossible donc de passer à côté des marchés flottants de Thaïlande. Celui de Damnoen Saduak paraît bien trop touristique d’après nos recherches. Nous nous rabattons sur celui d’Amphawa qui reste très touristique mais avec essentiellement des touristes locaux. Le principe des marchés flottants existe depuis des centaines d’années. En effet, les producteurs locaux venaient vendre leurs produits dans les villages à bord de leur barque mais le développement des infrastructures routières a mis fin à ce mode de commerce. Aujourd’hui les marchés flottants existent essentiellement pour le folklore.

Le matin nous prenons nos vélos pour nous rendre au marché Bang Noi à seulement quelques kilomètres. Ce marché très local est censé être un marché flottant mais nous ne croisons qu’un seul bateau. L’après-midi, nous profitons du marché d’Amphawa.

Marché flottant d'Amphawa
Marché flottant d’Amphawa

Pour nous rendre à Bangkok, nous passons par la gare de Mae Khlong connue pour son marché débordant sur les rails. Nous assistons à ce curieux rituel qui consiste à se retirer des rails et à plier les auvents au dernier moment, juste avant le passage du train.

C’est ce train-là qui nous emmène à Bangkok pour la suite du séjour.

8 thoughts on “La jolie côte Est thaïlandaise 

  1. Coucou les vacanciers ! y a t il une petite place dans vos bagages pour moi ? vous me faites rever !
    Bonne continuation
    bises à tous les 2
    Annie

  2. Salut les amis!
    Génial toutes ces belles photos! Ces millions de couleurs! (j’avais pris un peu de retard dans la lecture…) C’est fou tous ce que vous avez le temps de voir, de faire, de goûter, d’essayer, de photographier, alors que paradoxalement, on voit que vous prenez le temps de visiter, rencontrer, vous reposer! Super! De bons cyclotouristes itinérants!
    Moi aussi le face-à face d’Antho avec les singes m’a bien fait rire… Simon avait eu l’occasion de tester leur « opiniâtreté » en Tanzanie : carrément ils se sont disputés à bout de bras la boîte-repas de Simon, chacun la tenant d’un côté, et le singe montrant les dents. Finalement Simon a gagné, mais un œuf (dur) est tombé et le singe s’est empressé de l’attraper et de se barrer avec cet ESB!
    Voilà sinon j’aurais bien aimé comme légende « Séance d’acupuncture pour Big Buddha »… :-p (oui pour nous petits occidentaux, se soigner avec des aiguilles ça vient un peu de là-bas, mais peut-être se fourvoie-on carrément et ce serait lui manquer de respect? )
    Allez, je m’en vais poursuivre la lecture!
    (Mais ce n’est pas trop bon pour ma rentabilité, j’ai du mal à ne pas ouvrir toutes les photos en grands et à passer du temps sur votre site!)

    1. Salut Olivia,
      Effectivement, nous avons pris le temps de visiter en Thaïlande car c’est avant tout pour ça on y est allé. On arrivait quand même à faire 60-80km par jour.
      Les singes c’est clair qu’il faut s’en méfier, l’un d’eux m’a montré ses crocs et j’ai reculé tellement il était impressionnant. J’imagine que si je devais me battre avec un, je pourrais peut-être gagner mais non sans y laisser des séquelles. Par contre, quand ils t’encerclent t’es foutu !
      Sinon figure-toi que nous avons pensé à la même légende pour le Big Buddha mais on n’était pas certain que tout le monde le voit de cet œil sur les photos.
      Ça me fait plaisir que les articles t’intéressent, si on se voit à la fin de l’année, tu pourras peut-être te charger d’en écrire un :).
      Je trouve qu’on progresse tout doucement en photo et en vidéo, surtout avec les portraits.

  3. Trop chouette de vous lire !! Je reste sur ma faim, je veux en savoir plus ! Et les photos, des commentaires !?! Quid des singes ? ils sont cools ? et les dinosaures ? fameux en Thaïlande ? Anthony, quel fruit improbable essayes-tu de pêcher au dessus du pont ? Alec je ne peux pas croire que tu n’aimes pas les chiens errants quand je vois ton grand sourire sur la photo avec le chien mangeur de mouchoir au premier plan… Continuez de nous donner des nouvelles, c’est trop bien !! Plein de bisous & prenez soin de vous.

    1. Eh eh, tu as raison, beaucoup de photos manquent de commentaires et je comprends que celle des dinosaures te laisse perplexe.
      Pour les singes, ils ne sont pas spécialement sympas. Anthony qui n’avait jamais vu de singes d’aussi près (j’en avais croisé à Bali), a été crédule et confiant face à eux malgré mes avertissements: il a posé notre sac de nourriture et a mangé devant eux ! C’est la photo qu’on voit, l’un d’eux se met sur ses pattes pour élaborer son plan de vol de nourriture je pense. Anthony a vite rangé tout ça car un attroupement arrivait et le chef de la bande a même montré les dents, flippant !
      On a trouvé les dinosaures dans le temple du Big Buddha. En fait il y a une forêt derrière remplie de statues toutes plus loufoques les unes que les autres. Dans un temple on s’attend à voir des choses proches de la religion mais là c’était Disneyland: des kangourous, des papillons, des dinosaures !! Et dans une partie de la forêt, l’enfer était représenté avec des statues d’homme en train d’être torturé : pendu à un crochet par les joues, mains liées dans le dos avec rats en train de manger les parties génitales, homme en train de se faire manger par un loup. Mais c’était en mode gore genre on voit la cervelle explosée et un œil qui pend de l’homme mangé par le loup…. bref on n’a pas pris de photos de peur de représailles.
      Pour les fruits, on a eu beaucoup de rose comme un litchi à poils longs qui sont des rambutans et Anthony dit que ca a le goût de litchi. On a eu beaucoup de petits jaunes, en quartier à l’intérieur et juteux, ce sont des logans, très bons. Sur la photo on voit aussi des fruits de la passion qu’Anthony a ramassé sur le bord de la route.
      Au dessus du pont Anthony essaie d’attraper un poisson avec le fusil fabriqué main de l’homme derrière. On s’est arrêté l’observer, puis on a discuté, puis Antohny a pu essayé. On se demande bien comment il arrivé à pêcher avec ça, ca a l’air tellement dur !
      Enfin pour le chien bah….ils sont partout, même sur nos photos! Celui-là ma fait rire donc ça va.
      Gros bisous et merci ça motive pour continuer le blog.

  4. Super récit qui, en plus de nous emporter vers la Thaïlande, ses couleurs et ses sourires, tient en haleine : le suspense de la vidéo des marchés flottants est difficilement soutenable!!
    Et les photos sont magnifiques 🙂
    Je transfère dès ce soir au collège des infectiologues de France les conseils à appliquer face à un chien errant (et je cautionne tout à fait l’injection contre la rage au passage).
    Hâte de connaître vos futures aventures!!
    Plein de bisous
    Laura

    1. Merci Laura, ce devrait arriver prochainement la vidéo, on finalise. T’imagines la poisseuse que je suis avec le chien… il est arrivé furtivement PAR LA GAUCHE, rien entendu, rien pu faire. Bon toujours pas de symptômes horribles, pourvu que ca dur!
      Bisous

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